Espoir qui es-tu
Quelle est la forme fondatrice de l'humanité ? L'espoir ?
Que croyons nous ressentir lorsque toute sortie est bloquée, que nous sommes coincés, psychologiquement acquittés de tout espoir, et que pourtant celui-ci ne cesse de croître au fond de nous même, encore plus puissant, plus salvateur ? Mais peut-être n'est-il là que pour nous donner davantage d'illusions, peut-être a t-il été crée par le mal en personne ?
Tout homme ne peut se détacher de l'espoir, même si il a perdu toute raison de vivre, même si une abîme profonde est née au fond de lui, créant un trou béant et irrécupérable, mais cet espoir sauve inlassablement notre âme, que beaucoup de personnes peuvent croire perdue.
Et pourtant cette immortelle flamme qui nous consume, brûlant constamment, a trahi bien des sentiments...
Lorsque nous nous croyons capables de tout, crédules et enfantins, on s'imagine être les rois du monde, seuls êtres détenant la clé du possible, de tous les possible... Cet espoir qui nous guide, guide notre subconscient vers la quête du Graal, sans jamais laisser de traces.. Notre naïveté entre en jeu pour nous faire croire à l'impossible. Beaucoup auront tendance à dire que l'impossibe n'existe pas, il suffirait seulement de leur montrer certains cas... Pas à pas on avance vers cette lumière inhumaine qui fait briller l'espace, qui fait briller notre espace.. Et qui, en clin d'oeil disparait sous nos regards ébahis. Stupéfaits on se contente de dire qu'on l'avait bien prédit. Et on se rend compte qu'on a reproduit le même schéma que bien des fois, et qui avaient tous menés à la même conclusion : une éternelle déception.
A quoi bon, certains diront. Mais, de nombreux proverbes existent sur ce sujet, comme : tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Alors cet espoir est pour moi la preuve même de la présence d'humanité.
Tant que l'être vit, il croit, et ça personne n'y peut rien. Aucun individu ne devrait faire taire cet espoir, même si parfois il fait souffrir.
Le monde cet ennemi
Je n'ai cessé d'en vouloir au monde,
Pour ses humiliations, ses rabaissements, ses manies, ses manipulations.
Quel était le cadeau qu'on me livrait en contrepartie ?
Je n'ai cessé d'en vouloir contre ces larmes qui, presque chaque soir, coulaient maladroitement sur mes joues rougies.
Quel était l'honneur que j'en tirai ?
Cmment se sentir face à celle qui a réussit à te persuader qu'elle te connait par coeur ?
Comment réagir face à celle qui a atteint le but de vivre en portant constamment le statut de vainqueur et en te faisant porter à toi celui de looser ?
Comment garder la foi que peut-être, ton existence a encore de l'importance ?
Comment croire qu'à elle, il lui reste encore un coeur ?
Comment faire cesser cette haine s'établissant au milieu de ton être, par inadvertance ?
Ce questions vivaient au fond de moi, et empêchaient à mon conscient de leur apporter la moindre réponse. Mais un jour où les choses me sont apparues avec leur vraies formes, un jour où le peu de résistance qui me constitutait a décidé de s'éteindre, je ne l'ai plus considéré. Ni comme une amie ni comme une personne. Simplement comme cette chose qui m'avait détruit. Un jour où le pantin que j'étais a décidé de couper les fils.
Depuis ce jour, c'est le monde qui m'en veut de l'avoir abandonnée.
Je n'ai cessé d'en vouloir au monde de m'être laissée faire, et aujourd'hui le monde m'en veut de ne pas avoir continué.